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LE PARLEMENT 127

par la politique est intolérable. Il s'explique dans une certaine mesure, sans se justifier, par l'illusion d'une grosse fortune qui n'est, en somme, que la centralisation en quel- ques caisses et la réunion d'épargnes mul- tiples.

« Les sociétés de crédit seraient les pre- mières — nous en sommes convaincu — à applaudir à la suppression complète de ce pillage de leurs caisses.

« Chacun chez soi. Le rôle de représentant du peuple est assez beau en soi. Il doit suf- fire à celui qui l'ambitionne et l'assume. Son prestige moral souffre de la convoitise de sa- tisfactions matérielles. Le député, lé séna- teur sont des mandataires ; ils ne doivent pas être des commerçants, nous voulons dire des trafiquants de leur mandat.

« Personne n'oblige à se faire élire député celui qui se reconnaît des besoins matériels dépassant le montant de l'indemnité parle- mentaire. Dans tous, les cas, ce n'est pas pour faire ses affaires, mais pour gérer celles