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le" PARLEMENT 121

Notons seulement Tinfluence désastreuse qu'ils ont eue sur notre politique extérieure ' avant la guerre, sur notre expansion écono- mique et même la conduite de la guerre '.

II. — Le Parlement et la Finance.

Le 3 septembre 1917, M. Manchez, rédac- teur financier du Temps prenait ainsi la dé- fense des sociétés de crédit ' :

1. Par exemple, au Transvaal, au Maroc, en Turquie. En 1901, renvoi d'une escadre à Mytilène pour, recouvrer les dou- teuses créances Tubini-Lorando.

2. Par exemple, la spéculation sur les blés. La. Bataille syn- dicaliste du 24 mai 1915 pouvait écrire : « Lors de la discus- sion à la Chambre sur le scandale de la spéculation sur les blés, après que le citoyen Lauche se fut écrié : « Tout le « monde sait qui a spéculé sur les blés. Le gouvernement « aurait pu poursuivre », le ministre du Commerce, M. Thom- son déclara : « S'il y a des actes coupables, indiquez-les : le

gouvernement fera son devoir. ->

<i Le député Boret précisa en ces termes :

« Alors que les blés valaient 24 francs, M. Baumann, des « Moulins de Corbeil, les fournissait à 28 francs. Un- autre « fournisseur, M. Louis Dreyfus, obtenait 29 francs pour des « blés valant 25 francs et menaçait de les livrer à l'étranger si « l'on n'acceptait pas le marché. »

Ce journal n'omettait que de rappeler que M, Louis Dreyfus, ami de Jaurès, était aussi un des commanditaires de L'Huma- nité.

3. Voir L'Argent et la Richesse. (Grasset éd.).