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68 PUEMIÈRE PARTIE — LA CUISE ÉCONOMIQUE

iOO francs par titre et je les considère comme rem- boursés détinitivement de leur commandite ; ces titres n'existent donc plus ; mais, outre les intérêts et dividendes, ils ont reçu une prime de rembourse- ment de 100 francs.

« A ce mcme tirage au sort, qui me permet, grâce à mon bénéfice net de 20,000 francs, de rembourser 200 titres, loO titres actions de travail sont sorties. Je les rembourse définitivement à 100 francs. Je dis- pose donc à ce moment de 200 titres attribuables à nouveau à mon personnel.

<< Une deuxième évolution va se produire alors dans la vie sociale. Au moment où la dernière action de jouissance est remboursée, le travail est complè- tement maître de Tentreprise, il la dirige, il est de- venu responsable de ses actes heureux ou malheu- reux, selon la bonne ou mauvaise gestion de ceux qu'il aura placés au conseil pour la direction ».

Les trois entreprises que crée M. Charles Mildé, d'après les principes qu'il a si clairement exposés, seront, dit-il encore, « du type des sociétés anony- mes, parce que ce type est le plus souple de tous ceux qu'a prévus la loi, celui qui rend plus facile la transmission de la propriété capitaliste ».

Et voici comment ces trois sociétés fonctionneront :

« Les titres de nos sociétés (titres qui ne seront pas offerts au public, titres qui sont souscrits d'avance par les fondateurs, qui ne feront donc l'objet d'au- cune spéculation) seront nominatifs, et non pas au porteur. Ces actions de capital seront remboursables à leur cours nominal (action de 100 francs rembour-