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62 PREMIÈRE PARTIE — LA CRISE ÉCONOMIQUE

soient toute la société française. Et le paysan, Te: ployé, l'artiste, le savant, la femme, Tenfant?

Le but du progrès pour Auguste Comte, c'est conformer Texistence sociale de Thomme h la ce ception positive du monde et à Tordre d'humanil pour le socialisme syndicaliste — quintessence mê: du socialisme, — c'est uniment d'adapter l'ouvrie sa machine, à son atelier, aux conditions techniqi de la production industrielle, pour produire t( jours plus, sans arrêt, des objets utiles sans dou mais non les plus utiles qui sont de la terre, et plupart bons seulement à compliquer une existai sans idéal et sans joie.

Et Ton vient nous parler de libérer le travaillei De quoi ? On voit surtout qu'il est question de 1' servir terriblement à la matière, à l'idole m( strueuse de la production.

On nous dit-, il est vrai, que c'est cette producti qui excite le progrès social, en multipliant les inv lions, en formant des techniciens, en instruisant j travailleurs, en organisant militairement la clal des producteurs.

Le progrès social ne peut être que le dévelop ment de l'ordre social, et il y faut autre chose (! des usines, et il n'y faut pas des classes en lutte. | Japon, pour s'être industrialisé, n'en reste pas mo en pleine barbarie. On peut être une brute sauv; et faire du 80 à l'heure. On peut avoir appris chimie, la physique, la mécanique et n'être qu imbécile ou une canaille. Certes, on ne sait bien ( ce qu'on fait, et l'école du travail n'est pas à déc