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CHAPITRE IV — LA DICTATURE POSITIVE 259

Oui ; mais on ne le conservera pas si on ne le réor- ganise.

C'est pourquoi, tout en faisant la critique sévère du parlementarisme, nous proposons avant tout, aux hommes de cœur et. d'intelligence, de s'unir, en de- hors des partis qui opposent, pour une œuvre posi- tive d'éducation et d'organisation.

Voici donc, au demeurant, ce qui nous sépare des royalistes : ce sont des hommes de parti. Comme tous les partisans, ils ont un beau programme, mais ils remettent, pour l'appliquer, d'être vainqueurs. Leur monarchie est belle sous la République, comme la République paraissait belle sous la monarchie. Nous en avons assez. Nous exigeons une action posi- tive, — et qui engage, et qui compromet.

Ce n'est pas le roi qui nous inquiète, avons-nous dit, ce n'est pas, non plus, la phalange ardente, dé- sintéressée et intelligente de l'Action française. Un Charles Maurras, pour ne citer que la tête et le cœur, n'a pas de mobiles suspects. Un homme de cette trempe est le meilleur argument vivant d'un parti. Ce n'est pas le roi, ni les royalistes d'aujourd'hui que nous redoutons, ce sont les émigrés, les roya- i|| listes profiteurs de demain.

A un roi, il faut une cour. A une cour, il faut une noblesse. Mais cette noblesse, désormais, n'a plus de sens. Dans une société industrielle, ils ne peuvent être que des parasites.

Nous avons à apprendre d'eux, nous affirme M. Georges Valois.

Et quoi donc? La manière matrimoniale de redorer