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CHAPITRE IV — LE SYNDICALISME 139

it pu se reconstituer et la seule force qui s'oppose à anarchie parlementaire. Rien de surprenant à ce u'il en ait quelque orgueil. Depuis la Révolution, 'est le premier pas qui a été fait vers un retour à

rdre positif. Et ne dit-on pas que c'est celui-là

ul qui coûte?

C'est une liberté qui se réalise. Faisons-lui con- pce. Elle en suscitera d'autres qui la contiendront Ims ses limites naturelles et la rendront plus timble. G^est d'ailleurs de ces libertés sociales re- inquises que mourra le parlementarisme.

Le syndicalisme théorique parle volontiers de la 'Isocialisation des moyens de production », c'est-à- Ire, on l'entend bien, d'introduire, dans Técono- ique le système parlementaire dont on a subi la jalfaisance en politique.

jlci, l'erreur est trop grossière pour qu'elle se sou- Ifnne longtemps. Le syndicalisme, nous l'avons vu, à fondamentalement antiparlementaire, et a for- i\ri dans l'économique. Dans les coopératives de joduction et de consommation, le syndiqué voit <|jà combien le parlementarisme est malfaisant, ijme atténué, et de plus en plus il s'en mène. Trop savent encore, le syndicalisme prend l'agitation I ur l'action et la violence pour la force. C'est qu'il ï^ pas fait toutes ses expériences et que des préjugés sbsistent.

L'action directe, c'est Faction individuelle ou col- l|tivc du prolétariat organisé sans intermédiaire f litique ; ajoutons aussi, pour lui donner toute son a^eption propre, sans truchement démagogique. il