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sinats et de famine. Et ils ont des lecteurs qui circulent librement dans les rues !

Remarquons que, si toutes les aberrations s’exaltent chez les socialistes, très peu de Français en sont indemnes. On retrouve le virus des l’idéologie délétère et des superstitions matérialistes, plus ou moins atténué, tout aussi dangereux, chez le « réaliste » qui veut nous américaniser comme chez le patriote qui se propose de faire de tous les combattants des rentiers, chez le conservateur astucieux qui prépare de « bonnes élections » comme chez l’ingénieux réformateur qui décrète la liberté, la prospérité, la vertu et le bonheur…


XXXII. — Guérir ou périr.


Tout mal social est désordre et tout désordre est d’abord intellectuel.

À la racine, il y a toujours une idée fausse. Taillez, émondez, arrosez : la racine n’en est que plus vivace. Vous lui donnez plus de sève pour faire mieux s’épanouir la fleur vénéneuse qui épandra son pollen trop fécond.

C’est tout notre réformisme de détails, empirique.

On ne rectifie pas une crise maniaque, on n’améliore pas le typhus. Il faut guérir, faire ce qu’il faut pour guérir, ou se résigner à la démence et à la mort.

Seuls, l’ignorance et l’égoïsme sont spontanés. Exposer à tous, c’est diviser ; proposer à la multitude, c’est opposer. Nous avons d’abord à impo-