Quand il se rappelait le temps passé, quand il songeait a ces beaux tournois où les dames saluaient les chevaliers vainqueurs à ces superbes et sanglantes batailles où l’on avait, durant quinze heures, la lance au poing, le sang aux mains, ]a rage au cœur ; à son château qu’il aimait tant, à sa maisnie, à son bonheur pour toujours disparu
Quand ces souvenirs lui traversaient le cœur, il ne pouvait se défendre d’une émotion profonde. Et il pleurait, le pauvre vieux duc, il pleurait à chaudes larmes.
Dieu, cependant, lui avait réservé une consolation et un appui la plus douce des consolations, le plus puissant des appuis. Vous l’avez deviné, — c’était sa femme.
Berthe était une chrétienne et ce seul mot suffit pour peindre une grande âme.