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calliplastie[1]. Les prêtres de Starilla le cultivèrent très-anciennement, et furent les premiers calliplastes.

Les Tréliors cherchaient la beauté des formes physiques, comme d’autres peuples aimaient le luxe des vêtements. L’art d’embellir était devenu chez eux d’une pratique si générale et d’une simplicité si grande, que presque tout le monde était gracieux et bien fait, et que les difformités du corps étaient devenues la chose la plus rare.

Le monde starien doit encore aux Tréliors d’avoir soumis et accoutumé au travail domestique l’espèce des repleux. Ceux-ci, restés sauvages au fond des bois ou dans des déserts incultes, avaient fui jusqu’alors la trace de l’homme. Ils vivaient par familles, se nourrissant de pêche, de chasse et de fruits. Lorsque l’homme les eut réduit en domesticité, il tenta leur éducation, et ayant observé que les individus d’une même famille avaient entre eux un certain langage composé de quelques mots ou de quelques sons, il ne douta pas que cette faculté ne pût être étendue, et il leur communiqua la parole, et il

  1. Voyez Essai de Calliplastie, par le Dr  C. I. D. ; un vol. grand in-18. — Paris, 1846.