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gantes et gracieuses et au coloris tendre et charmant.

Si tous les peuples du continent occidental n’adoptèrent point les mœurs et les formes sociales des Ponarbates, tous vinrent souvent chez eux observer les prodiges des arts industriels. Les montagnards mêmes des régions pittoresques arrosées par l’Inrer accouraient toujours à Ponarbas comme à un pèlerinage obligé, et, tribu par tribu, quittaient successivement le sol tourmenté de leur patrie, pour y venir contempler un beau climat, une activité commerciale prodigieuse et, après le travail, une jouissance emportée de tous les biens matériels.


LES TRÉLIORS.


Parmi les petites cités qui, à l’origine appréciable des peuples, habitaient les rives du Saguir, on remarquait à peine la ville de Trélée. D’une faible puissance d’abord, elle dut l’ascendant qu’elle exerça sur les destinées des peuples septentrionaux de Star à l’idée mère, à l’idée civilisatrice qui groupa sous une même foi et sous un même culte d’innombrables tribus se