Page:Defontenay, Star ou Ψ de Cassiopée, Ledoyen, 1854.djvu/60

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

semblables, qui a été élevé avec un enfant ou a reçu longtemps les soins ou les caresses d’un maître, devient pour le reste de la vie son animal familier, et meurt lorsque la mort de la personne chérie ou son absence prolongée viennent l’en séparer. Quand un citos s’est inféodé sympathiquement à l’existence d’un homme, il peut alors quitter le toit domestique et voyager avec lui ; mais, de plus, il sait, selon les circonstances, plaindre, consoler ou réjouir par de touchantes mélodies son maître, qui trouve toujours ses chants en harmonie avec l’état de son âme. On assure même que l’oiseau, devenu sympathique, peut éprouver, pour une personne aimée par son maître, des sentiments de bienveillance et de tendresse et qu’il devient bientôt l’écho harmonieux des amours chastes de deux amants.


XXXV.


La domesticité n’est pas imposée par les Stariens aux métis qui résultent de l’accouplement d’un homme avec un repleu. Ces individus, engendrés de relations immondes, sont plus rares