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reposer les yeux quand ils sont forcés, quoique à regret, de se détacher des cieux, où quatre soleils de grandeur et de coloration diverses, quatre fleurs de lumière céleste émaillent l’azur et éclatent à différents points de l’horizon.


VI.


Que ne puis-je emprunter les expressions imagées et retentissantes de la langue starienne, pour décrire ce ciel embrasé par ses astres, comme il l’est dans nos fêtes, quand s’éparpillent dans les airs les jets fulgurants des pièces d’artifice, avec cette différence que, là, chaque étincelle est tout un monde de feu.


VII.


Le disque le plus grand, le pivot central, le véritable soleil de ce groupe planétaire se nomme Ruliel. Son orbe immense, plus blanc que le sillon que trace la foudre, rayonne d’une lumière si vivace et si diffusible, que les nuages