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y circulent avec l’air et gonflent les poitrines ?

Les monuments, les draperies, les décorations, tout l’intérieur des portiques et des rues, de même que le visage de l’homme ont ici un air d’heureuse intelligence. C’est bien là la cité tasbarite ; c’est la merveille de la terre de Star ?


Pourquoi ces foules de peuples se précipitent-elles avec le sourire d’un prochain plaisir, les unes vers les temples-écoles ou les salles de concerts, les autres vers les musées, les théâtres, les académies, toutes cherchant une noble joie ? Pourquoi l’art étincelle-t-il dans tout ce qui est œuvre d’homme ? Pourquoi cette profusion de sculptures et d’ornements, et ces mélodies qui résonnent et vous suivent jour et nuit ? C’est que nous vivons à Tasbar, la cité artiste de l’univers starien.


Les peuples tasbarites laissent à la disposition des artistes de leur nation les trésors dont ils ont besoin pour la création de leurs œuvres. On pourrait à peine calculer les sommes que l’architecture tasbarite a puisées dans les caisses publi-