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n’étaient autre chose que les premières lettres de cet alphabet, firent place aux signes astronomiques au moyen desquels on désignait les quatre soleils, les quatre lunes, en commençant par Ruliel qui forma l’unité, jusqu’à Tassul qui donna son signe au chiffre 8 ; le 9 fut figuré par une étoile ; et Star, ou la terre, devint le zéro de ce système de numération.

La connaissance de l’origine des chiffres stariens me donna l’explication d’un fait qui m’avait frappé la première fois que je me trouvai au milieu de Tasbar : c’est que toutes les maisons de l’immense cité portent, avec les numéros qui les classent, l’image des astres représentés par les chiffres qui leur sont attribués. Ces maisons sont dites ainsi sous l’influence bienfaisante de ces planètes ; et c’est jour de fête dans la demeure chaque fois qu’un de ses astres protecteurs est, astronomiquement, à son Été ou à son périhélie.

Les mois stariens, chacun de trente-six jours, portent le nom de l’une des principales étoiles qui, pendant leur durée, brillent périodiquement dans la nuit du ciel.


Pour moi, habitué au calme et à la froideur des