Page:Defontenay, Star ou Ψ de Cassiopée, Ledoyen, 1854.djvu/237

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

nes venues de Lessur, jetaient un vif éclat sur ce monde éminemment progressif.

On ne trouve point dans l’histoire de ces peuples traces de guerres ni de sang répandu ; la loi starienne a toujours été en cela scrupuleusement observée. Des dissensions passagères survenues à l’intérieur de quelques-uns des petits États éparpillés sur la terre occupent seules l’historien politique. Rarement les ambitieux tentèrent de changer le gouvernement de liberté et d’indépendance conseillé par Marulcar. Un seul y réussit dans une tribu éloignée de la nation des Térépans[1]. Cet homme, dont l’histoire n’a jamais prononcé le nom, perdu maintenant pour la postérité, ayant séduit quelques individus par l’appât de biens et de jouissances grossières, se les attacha et parvint avec eux à raccoler une troupe d’hommes débauchés et perdus, qui voulurent bien s’enrôler et former une sorte de milice. Cette force ainsi constituée servit à son chef à se faire déclarer maître absolu de l’État.

L’Axiarchie de Tasbar, incapable de vouloir la lutte et le sang, n’arma point les autres peuples

  1. Nation située au nord du continent oriental.