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res de trois des plus grands fleuves de ce monde : le Trira, le Saguir et le fleuve aimé des Tasbarites, le Lampédousiami aux rivages enchantés. Ces conditions de prospérité firent affluer les populations vers ce point de la terre, et plusieurs villes furent successivement fondées dans le voisinage de Tasbar. Avec le temps, l’extension prise par Tasbar et les villes voisines devint telle que toutes ces cités se confondirent bientôt dans une seule agglomération[1] ; ainsi s’explique l’immensité actuelle de la capitale des nations qui reconnaissent l’autorité morale de l’Axiarchie.

D’autres peuples suivaient de près les Tasbarites dans leur ascension civilisatrice. Les Pamisiens, les Lesmirs, les Risdoles et les Miréliens[2], presque tous issus des colonies starien-

  1. Dans l’impossibilité où nous sommes de placer sous les yeux du lecteur une mappemonde du globe starien, nous devons dire, pour l’intelligence de ce passage, que la plus grande partie des deux hémisphères de ce globe est occupée par deux continents qui communiquent entre eux par l’isthme de Tasbar. Cette ville est située au sud de cet isthme et aux embouchures de trois fleuves : le Trira qui coule de l’est à l’ouest, le Saguir qui vient du nord-est et le Lampédousiami qui roule ses eaux du nord au sud.
    (Note du Traducteur.)
  2. Les Pamisiens et les Lesmirs habitent le continent occidental ; les Risdoles et les Miréliens sont des peuples du continent oriental.