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surtout, les ravissements de tout homme sensible aux vibrations des harmonies qui découlent pour lui de la terre et des cieux, et qui l’inondent de leurs poésies. Dans ces pages, le moraliste abdique pour faire place à l’artiste, le seul, selon Marulcar, qui ait mission pour instruire et moraliser.

On le voit, les législateurs s’accordaient pour pousser les Stariens dans la voie des progrès de l’esprit : le prophète Séelevelt, en faisant espérer la survie, l’immortalité de l’âme ; le moraliste Marulcar qui écrivait à un point de vue plus rapproché de la nature humaine, en faisant de la perfection intellectuelle et de la sensibilité morale la condition des jouissances et du bonheur terrestre.


En terminant son traité sur la morale, Marulcar laisse échapper la pensée de son livre, qui est celle-ci :

Quelle sera l’aspiration naturelle et inévitable de l’homme en ce monde ?

La recherche du bonheur et le culte du plaisir.

Et qui nous donnera le bonheur ?

L’homme, en général, arrive à un bonheur