Page:Defontenay, Star ou Ψ de Cassiopée, Ledoyen, 1854.djvu/152

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

commencent alors à s’instruire des mystères de la vie de ce peuple. Le premier de ces mystères, qu’ils furent quelque temps à pénétrer, résidait dans les conditions organiques qui interdisaient aux deux sexes un rapprochement immonde. La génération et les voluptés qui l’accompagnent avaient pour moyen de transmission un magnétisme sympathique dont la décharge combinait les forces vitales dans un même embrassement, dans un même amour. Du reste l’enfantement avait lieu comme chez les Stariens.

Ces circonstances physiologiques amenaient forcément la spiritualisation de l’amour des sexes ; mais cet amour avait besoin, pour s’exercer, de rencontrer l’individu sympathique de l’autre sexe.

Les hommes dès l’âge de la puberté se mettaient à la recherche de la femme dont le fluide vital, dont les forces vives du sentiment pouvaient entrer en combinaison avec les aspirations et les besoins de son être. La recherche était longue. Une seule femme souvent était organisée sympathiquement avec l’homme tourmenté du besoin d’aimer. Quelques-uns n’en pouvaient