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teindre ses sujets, mais il assigna une couleur ou une nuance à chaque classe et à chaque rang. Il avait réservé le blanc pour lui, sa famille et sa haute noblesse. Tous les ordres s’alignaient ensuite par couleurs et par nuances ; puis, enfin, venait la plebs qui, pour couleur distinctive, portait le gris clair. Malheureusement, il arrivait toujours que les mœurs malpropres et goinfres des hauts dignitaires ternissaient en peu de temps la blancheur de leur corps, et que la saleté et l’ordure de leur robe les faisait confondre avec les derniers repleux de l’échelle sociale barbouillés de gris.


Pendant que l’empereur Corrip passait son temps à débattre avec ses ministres les formes et les usages de l’étiquette aulique, l’empire se démembrait et plusieurs chefs d’armée se créaient un royaume indépendant. Nous voyons donc après Corrip la terre de Star divisée par États ou royaumes de repleux ; États se pillant, s’égorgeant, se conquérant à tour de rôle ; l’esprit des repleux s’en allant toujours aussi plus abruti et plus féroce.

Ce qui domine dans les guerres internatio-