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enrégimenter les plus hardis d’entre les repleux, d’autant plus qu’il leur attribua argent, pouvoir et dignités.

La nouvelle noblesse se déclara apte seulement au métier des armes.

Plus près de la raison humaine que les masses ignorantes des repleux, Portamoüt, qui voulut être aussi législateur, ne crut pas le pouvoir assez fort avec une armée instinctivement et brutalement obéissante : il voulut encore faire peser sur le peuple la tyrannie d’une superstition religieuse. Son père, pauvre mineur du pays des Savelces, avait été l’un des derniers et des rares sectateurs de l’Oxyure. Il avait élevé Portamoüt dans cette religion, et celui-ci, accoutumé aux dogmes et aux cérémonies de ce culte, ne voulut point se donner la peine d’en connaître un nouveau. Des temples, des autels étaient debout ; c’étaient, selon les pays, ceux de Ruliel, de Starilla et de Panéther. Des repleux transformés en prêtres de l’Oxyure en prirent possession, et y déroulèrent la série de leurs hideuses mascarades liturgiques. On rapporte même qu’il s’assembla un concile de ces nouveaux prêtres, où les repleux se reconnurent dès