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forts que des barreaux et des verrous : au Nord s’étend un océan innavigable, où jamais navire n’a fait voile, où jamais barque n’a vogué, et eussions-nous navire et barque à notre service que nous ne saurions où aller. De tout autre côté nous avons plus de mille milles à faire pour sortir des États du Czar, et par des chemins impraticables, à moins de prendre les routes que le gouvernement a fait construire et qui traversent les villes où ses troupes tiennent garnison. Nous ne pouvons ni suivre ces routes sans être découverts, ni trouver de quoi subsister en nous aventurant par tout autre chemin ; ce serait donc en vain que nous tenterions de nous enfuir. »