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tenait aux Espagnols ; en un mot, autant que possible, ils ne laissèrent nulle part de traces d’habitation, et le lendemain matin, de bonne heure, ils se posèrent avec toutes leurs forces près de la plantation des deux Anglais, pour y attendre l’arrivée des Sauvages. Tout confirma leurs prévisions : ces nouveaux agresseurs, laissant leurs canots à l’extrémité orientale de l’île, s’avancèrent au longeant le rivage droit à cette place, au nombre de deux cent cinquante, suivant que les nôtres purent en juger. Notre armée se trouvait bien faible ; mais le pire de l’affaire, c’était qu’il n’y avait pas d’armes pour tout le monde. Nos forces totales s’élevaient, je crois, ainsi : — D’abord, en hommes :

17 Espagnols.

5 Anglais.

1 Le vieux Vendredi, c’est-à-dire le père de Vendredi.

3 Esclaves acquis avec les femmes, lesquels avaient fait preuve de fidélité.

3 Autres esclaves qui vivaient avec les Espagnols.

29.


Pour armer ces gens, il y avait :

11 Mousquets.

5 Pistolets.

3 Fusils de chasse.

5 Mousquets ou arquebuses à giboyer pris aux matelots révoltés que j’avais soumis.

2 Sabres.

3 Vieilles hallebardes.

29.