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pés à bord du vaisseau, et je les posai les uns sur les autres, dans l’entre-deux de la double palissade, jusqu’à son sommet. Puis, en dedans du demi-cercle, j’ajoutai d’autres pieux d’environ deux pieds et demi, s’appuyant contre les premiers et leur servant de contrefiches.

Cet ouvrage était si fort que ni homme ni bête n’aurait pu le forcer ni le franchir. Il me coûta beaucoup de temps et de travail, surtout pour couper les pieux dans les bois, les porter à pied d’œuvre et les enfoncer en terre.