et dont la minute nous a été conservée[1]. On y voit figurer d’abord les « potiers de terre, » parmi lesquels nous trouvons : sur le Pré-Botté, Charles Fauvel, Julien Jouannole, La Rose et Jeanne Ménard ; dans la rue Saint-Germain[2], Pierre Jouannole ; dans la rue d’Orléans, Jacquette Belesme ; dans le faubourg l’Evêque[3], Bourgeois et la Tourangeat ; au bas des Lices, Léonard Bouyot ; dans la rue Saint-Dominique[4], la Lavallée, la veuve Loysel, Julien Jouadet, Jeanne Leccar et Claude Huet, dit Saint-Jean ; sur le Champ-Jacquet, Bertrand Leduc, et Honoré Paroissien ; enfin, près de la Motte, Girard Tavault.
Non seulement le rôle que nous citons nous donne les noms des « potiers de terre, » mais encore ceux des « faïenciers et émailleurs. » Nous y relevons Jacques Fouché, sur la Lice ; Thomas Thomerel, dit Desgranges, rue Rallier ; Alain Le Moal, au Champ-Jacquet ; François Ransillac, rue Châteaurenault ; Jacques Juhel et la veuve Juhel, née Robillard, rue de la Poissonnerie ; la veuve Andrieux, rue Dauphine ; Anne-Julienne Houssais, rue d’Orléans. Ces huit premiers figurent, il est vrai, sur la liste comme « marchands jurés ; » ils pouvaient très bien n’être, en effet, que marchands, c’est-à-dire dépositaires de faïences qu’ils ne fabriquaient pas eux-mêmes et qu’ils tiraient soit de Quimper, soit de Rouen, soit même de Nevers ; mais il n’en est pas de même des suivants, inscrits sous la rubrique bien précise de « faïenciers et émailleurs, » tels que