Page:Debans - Un duel à vapeur, 1895.djvu/32

Cette page a été validée par deux contributeurs.

C’était à croire à quelque sortilège. Comment avait-il passé sans me briser, sans se briser lui-même ? Est-ce qu’à l’exemple des gentlemen riders il avait dressé sa locomotive à franchir des obstacles et à courir les steeple-chases ? Ce n’était guère probable. Cependant il devait y avoir une raison, et je me creusai en vain la cervelle pour la trouver.

Au fond, comme je n’étais pas fâché de m’être tiré de ce mauvais pas, je finis par donner ma langue aux chiens devant un pareil rébus, et je ralentis ma vitesse pour pouvoir revenir tranquillement sur mes pas. Ce qui fut fait.

Et en arrivant près d’une petite gare, aux abords de laquelle je jugeai que nous avions dû nous rencontrer, je vis aussi revenir Tom Tompson, mais non pas sur la même voie que moi, ce qui me surprit un peu.