Page:De la transformation metallique.djvu/28

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C'eft le mariage perfaict,
Anquel gift treftont noflre fait.
Or entens bien comme i'ay dit:
Car pour vray en rien n'aymefdit.
Quand tu les auras feparez,
Et peu d peu bien reparız,

  • pen.

En apres les r'affembleras,
Et l'vn auec l' autre,mettras.
Mais te fouuienne en ta leçon,
Du prouerbe que dit Caton:
L'homme qui lift rien n'entend,
Semble ati chaffeur qui vien ne prend.
Si aprens donc à bien entendre,
Affin que ne puiffes reprendre
Les liures, ne les bons facteurs,
Lefquelz font perfaitz entendeurs:
Car tous cenlx qui noftre æuure blafment,
Ne lacongnoif ent ne l'entendent:
Celny qui bien nous entendroit,
Moult toft à noftre œuure viendroit.
Plufeurs fois ha efté ouurée,
Et par Philofophes efprounéc:
Mais plufieurs gens tenus pour fages
La blafment,dont ilz font folages:
Et chafcun les en doit blafmer,
Qui ba fens en foy fans amer.
Mais louer deibt on bien & bel,
Tous ceulx qui aiment tel ioyel,
Et qui le penfent à trouner,
Par