Page:De la transformation metallique.djvu/27

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D’oyseaulx, de bestes,& de fruictz :
Autrement prouuer ie le puis
Mettez d’vn arbre la semence
En terre par bonne fience :
Apres la putrefaltion,
En viendra gener ation.
Par le froment le peux scanoir,
Qui cause mieux que nul autre auoir.
Scmant vn grain, en auras mille.
Làne fault estre moult habille :
Ne oncques ne fut creature,
Qui dire pesft à moy Nature,
Naissance ay prins sans te chercher,
Tu ne peux rien me reprocher.
Et ainfı des metaulx est il,
Dont Mercure est le plus subtil.
Dens le Four est mis, on son corps,
Que se t’ay dit en mes recordz
Et de ce faire il est moult p est,
Ainsi que verras cy apres.
La luy contient en amourer,
Son pareil,& puissabourer.
Mais ains qu’affin puisse venir,
D’ensemble les fault defp artir.
Mais apres celle departie,
Se r assemblent ie vous assie.
La fois première est fianfaille,
Et la feconde l’espousaille,
Alatierce fois par droičture,
Affermblécz en vne naturc,

al. Comme.

al. Quand il est mis dedes son corps.

Il le conuiét enamourer.

De son pareil puis labourer, c.

Alias Vous assie.