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cent & la notation. Laccent na poinct encore en Frãce daultre doctrine que nature, pour le moins qui ſoit bonnemẽt expliquee, cõme nous auons dict de la quantite. d. Laccent toutefois eſt lharmonie du langaige : ny auroit il point quelque moyen pour illuſtrer la quantite des ſyllabes & laccent des mots ? p. Le moyen ce ſeroit que les poetes Francois ſaddonnaſſent a faire leurs vers nõ ſeullemẽt par rithme & meſure de ſons ſemblables, mais par certaine quantite de ſyllabes longues & breues, a la facon des poetes Grecs & Latins, alors ils apporteroient a la langue Francoyſe ceſt ornement tant neceſſaire. Car en les oyant, en les liſant, en les obſeruãt, comme docteurs & autheurs de ceſte louange, ce qui ſe faict naturellemẽt, ſe reduiroit en art, & par conſequence la recherche de laccent ſeroit aiſee. A ceſte cauſe fauldroit ſupplier aux muſes Francoyſes dentreprẽdre ce labeur, non pas pour abolir la rithme, qui eſt fort plaiſante & delectable, mais affin que leur pa-