rien que de positif, c’est-à-dire ce qui se voit, ce qui se touche, ce qui se laisse manier avec la main ; les autres se passionneront pour des rêves, et plaignant le genre humain de son opiniâtre attachement à des idées qui ne durent après tout que depuis six mille ans, voudront, pour son bonheur, le forcer à vivre de leurs immortelles abstractions. Tous, quelles que soient leurs pensées, leurs opinions particulières, s’accorderont pour rejeter l’unanime enseignement des siècles. Il sera convenu que rien de ce qui fut ne peut plus être ; que le monde doit changer ; qu’il faut à ses lumières présentes une nouvelle morale, une religion nouvelle, un dieu nouveau. En attendant qu’on le découvre, nous allons faire voir qu’en France l’Etat a cessé de reconnoître l’ancien.
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