de la politique , et le dernier degré de la perfection sociale. Les Papes ont été au moment d'atteindre à ce but.» .
Secondés par les vœux, j’ai presque dit par l’instinct des peuples, et par l’esprit de la société profondément chrétienne alors, les papes en effet, avec un courage et une persévérance dont le principe étoit au-dessus de l’humanité, parvinrent à fixer le droit public, et à tirer de la force l’aveu qu’elle étoit soumise à une loi de justice.
Tel est cependant l’empire des passions, que les princes, tout en reconnoissant cette loi divine et le pouvoir chargé de veiller à son exécution, ne laissèrent pas de résister dans les cas particuliers.
Leurs flatteurs s’empressèrent de justifier cette résistance, qui devint peu à peu systématique par l’autorité des exemples et par l’introduction du droit romain, où les jurisconsultes puisèrent tout ensemble et des idées républicaines et des maximes de despotisme qu’il prirent pour la vraie notion de la souveraineté. Dès lors, la politique se sépara toujours