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DES MATIÈRES.
(1790-1794)
Jefferson secrétaire d’État de Washington. — Heureuse révolution qui s’est opérée aux États-Unis pendant l’absence de Jefferson. — Il est resté en harmonie avec les tendances sociales de ses compatriotes. — Le secrétaire du trésor Hamilton et ses plans financiers. — Madison les attaque dans le congrès. — Jefferson accommode le différend entre Hamilton et l’opposition. — Il se fait le représentant de l’opposition dans le cabinet. — Il organise le parti républicain. — Rivalité sourde entre Jefferson et Hamilton. — Jefferson est tenté de se retirer. — Ses conversations avec Washington sur leur commune passion pour la retraite. — Rupture ouverte entre Jefferson et Hamilton. — Jefferson se décide à rester dans le cabinet. — Progrès du parti républicain. — Explosion de la guerre entre la France et l’Europe. — Malveillance de Hamilton et des fédéralistes pour la France révolutionnaire. — Sympathie de Jefferson et des républicains pour la cause de la Révolution française. — Mission de M. Genet en Amérique. — Situation embarrassante dans laquelle les violences et les extravagances de cet agent français placent Jefferson. — Habileté et hardiesse avec lesquelles Jefferson triomphe de ces embarras. — Il sort momentanément des affaires. 
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(1794-1801)

{{Table|largeur=36em|largeurp=50|indentation=-1|titre=Jefferson se dit et se croit dégoûté de la politique. — Il reste cependant un spectateur passionné des événements et un fauteur violent d’opposition. — Son secret langage sur Washington et sa politique. — Publication de sa lettre à M. Mazzei. — Jefferson perd l’estime de Washington. — John Adams est nommé président et Jefferson vice-président. — Ils cherchent à s’entendre, mais en vain. — Violence et grossièreté des mœurs politiques à cette époque. — Manœuvres indignes dirigées par les républicains contre Hamilton. — Vengeance des fédéralistes. — Jefferson touché au vif par leurs représailles. — Il exprime la crainte que la brutalité des journaux ne dégoûte de la vie publique les âmes susceptibles et fières. — Voies de fait au sein du congrès. — Les progrès du parti républicain sont moins rapides que Jefferson ne l’avait espéré. — La querelle entre les États-Unis et le Directoire amène une réaction violence en faveur des fédéralistes. — Ils en abusent. — L’alien act et le sédition act. — Fermeté et sang-froid de Jefferson. — Il prépare les résolutions par lesquelles la Virginie et le Kentucky prononcent l’annulation de l’aliéna act et du sédition act. — L’opinion est ébranlée. — John Adams renoue brusquement des relations pacifiques avec le Directoire. — La discorde dans le camp fédéralistes. — Élection de 1801 pour la présidence. — Défait du parti fédéraliste. —