Page:De Witt - Thomas Jefferson, étude historique sur la démocratie américaine, 1861.djvu/576

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
562
TABLE


{{Table|largeur=36em|largeurp=50|indentation=-1|titre=la Virginie donne pour instruction à ses délégués au sein du congrès de proposer la déclaration de l’indépendance. – Débats sur cette proposition. – Le congrès charge un comité de lui présenter un projet de déclaration de l’indépendance. – Jefferson est nommé membre du comité.

(1776)
Pourquoi Jefferson fut chargé de rédiger la déclaration de l’indépendance et comment son projet fut accueilli par le congrès. – Récit de John Adams. – Récit de Jefferson. – Histoire de Jean Thompson, chapelier et de sa nouvelle enseigne. – Signature de la déclaration de l’indépendance. 
 107
(1776-1784)
Jefferson quitte le congrès pour aller combattre et détruire dans la Virginie les substitutions, le droit d’aînesse et les taxes ecclésiastiques. – Il est moins heureux dans ses efforts contre l’esclavage. – Il devient gouverneur de la Virginie. – Il se fait peu d’honneur pendant l’invasion de cet État en 1781. – Il se dégoûte de la vie publique. – Mort de sa femme. – Il rentre dans le congrès. – Il est nommé ministre à Paris. 
 117
(1784-1790)

Le séjour de Jefferson à Paris. – Mauvais renom des États-Unis en Europe au moment où Jefferson arrive en France. – Amour-propre national de Jefferson. – Il défend le climat de l’Amérique contre Buffon. – Il compare avec orgueil les mœurs françaises aux mœurs américaines. – Il prend prétexte de la corruption dont il est témoin pour mettre ses amis américains en garde contre les vices de la monarchie. – Il engage ses amis français à prendre pour modèle la constitution anglaise. – Sentiments de Jefferson à l’égard de l’Angleterre et à l’égard de la France. — Il est séduit par les attraits de la société française, et il se laisse emporter par l’esprit du temps. — Conseils religieux qu’il donne à un collégien. — Les gouvernés sont des agneaux et les gouvernants sont des loups. — Apologie d’une insurrection socialiste dans le Massachusetts. — La sympathie de Jefferson pour le mouvement de 89 est d’abord mêlée d’inquiétude. — Son optimisme prend le dessus, bien que ses conseils ne soient pas suivis par les patriotes. — Sa théorie sur le droit de faire banqueroute et de remanier la société tous les dix-neufs ans. — Jefferson retourne en Amérique plus ami de la France, plus radical et plus indévot qu’à son arrivée en Europe. 
 139