plus haut que le principal même.
Le quatriéme, consiste aux rentes, gages, et appointemens dont le roy a augmenté ses dettes, par tant de créations de charges, d' offices et de rentes sur l' hôtel de ville de Paris, sur les postes, les tontines ; augmentations de gages, etc.
Le cinquiéme, en ce qu' on a affranchi un grand nombre de gens de la taille, dont l' exemption retombe directement sur les peuples, et indirectement sur le roy.
Le sixiéme, en ce qu' en achevant de ruiner ceux qui avoient encore quelque chose, il n' y a plus ou trés-peu de ressource pour les païsans, qui dans les pressans besoins avoient recours à eux.
Et le septiéme, en ce que les affaires extraordinaires ayant produit une multitude de petits impôts sur toutes sortes de denrées, ont troublé le commerce, en diminuant notablement les consommations. Aussi l' experience a fait connoître que de semblables impôts ne sont bons que pour enrichir les traitans, fatiguer les peuples, et empêcher le debit des denrées ; et ne portent que peu d' argent dans les coffres du roy.
Ainsi toutes les affaires extraordinaires de quelque maniere qu' on les tourne, sont toûjours également mauvaises pour le roy et pour ses sujets.
Il y a même encore une remarque à faire, non moins importante que les précedentes, qui est, que la taille, le sel, les aydes, les doüanes, etc. Peuvent bien être continuées, en corrigeant les abu