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VINGT-QUATRE HEURES



LETTRE VII.

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Mon vieux Charles est enfin parti. Après l’avoir longtemps suivi des yeux par ma fenêtre, je suis rentrée dans mon cabinet solitaire. Mes pensées, d’abord riantes et remplies du bonheur que je venais de retrouver, étaient redevenues tristes et confuses ; elles se succédaient rapidement sans que je pusse me les expliquer à moi-même. J’ai pris de nouveau mes crayons, mes pinceaux ; je me croyais tranquille, je l’étais peut-être ; mais ces sortes d’émotions laissent après elles un vague, un abattement qui ressemble à