Page:De Théis - Oeuvres complètes, Tome 3, 1842.djvu/308

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
305
PREMIÈRE PARTIE.


CLII.


Une situation si belle, si grande, si honorable soit-elle, ne peut faire le bonheur de qui que ce soit au monde, quand il s’y trouve dans une fausse position.


CLIII.


Le bonheur est, comme la santé, un parfait équilibre, un calme, un état simple et naturel dont on jouit sans penser à s’en rendre compte. Du moment où l’on s’en aperçoit, où l’on en parle, où l’on s’en applaudit, il doit déjà être altéré par des causes, des craintes que l’on n’ose s’avouer à soi-même, et sur lesquelles on cherche à se rassurer, ou plutôt il n’existe déjà plus.


CLIV.


Avoir beaucoup vu, beaucoup voyagé, beaucoup