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PENSÉES.

devoirs que ceux que la nécessité leur impose, sont toujours calmes et contentes d’elles-mêmes.


CXXXII.


À un certain âge, on a tant éprouvé, tant souffert, que le cœur et l’esprit ont épuisé tous leurs moyens de consolation, et que la véritable philosophie ne consiste plus à chercher à adoucir ses peines, mais à tâcher de les oublier.


CXXXIII.


Passé un certain âge, on considère les hommes et les événements comme on lit un roman ou comme on voit un spectacle ; on en devine au premier abord le commencement, la suite et la fin. C’est ce qui rend les vieillards si détachés de tout.


CXXXIV.


La nature a voulu que l’homme, dont l’existence