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PREMIÈRE PARTIE.

parti de son sexe, parce qu’avant tout il est homme, et que ce caractère, dont il ne peut se dépouiller, ne lui permet pas de bien sentir des torts que, tôt ou tard, il peut lui-même avoir.

Elle n’est donc véritablement comprise que par une femme, parce que leur position, leur destinée est la même, et que la nature a mis entre elles des rapports de sensations, de goûts, de besoins inhérents à leur existence, et qui ouvrent à l’instant leur âme aux sentiments, aux douleurs qu’elles-mêmes peuvent éprouver.


LX.


L’obligation, l’espèce de devoir que certains hommes veulent imposer aux femmes, de chercher sans cesse à leur plaire par une toilette élégante, et soignée jusque dans ses moindres détails, est, sans qu’ils s’en aperçoivent, une des plus grandes offenses qu’ils puissent leur faire, et une des preuves les plus fortes qu’ils puissent donner de leur fol et ridicule orgueil.