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PREMIÈRE PARTIE.

ni même ne modifie leur caractère : bon ou mauvais, il reste ce qu’il a été ; il reparaît au moindre choc, et il est, jusqu’à leur dernière heure, le véritable mobile de toutes leurs actions. Aussi, lorsque l’on a intérêt à bien juger leur conduite et leurs intentions, est-ce le caractère seul qu’il faut chercher à démêler en eux, à travers les paroles trompeuses, les formes imposantes, simples, ou même cordiales, dont ils ont si souvent l’art de l’envelopper.


LXI.


Il y a dans certaines âmes un fonds de défauts, de vices même, qui semblent y dormir jusqu’à ce que l’occasion les réveille.


LXII.


Il y a certain sourire sardonique que les gens les plus accoutumés à tromper ne peuvent retenir, quand ils voient que ce qu’ils disent produit l’effet qu’ils en attendaient.