Page:De Théis - Oeuvres complètes, Tome 3, 1842.djvu/172

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
169
PREMIÈRE PARTIE.

Il semble qu’il y ait des enchaînements secrets, des causes, des effets, qui nous conduiraient naturellement au but de nos désirs, si l’inquiétude de nos esprits ne nous faisait faire sans cesse ce qui peut nous en éloigner.


XXXVI.


La douleur se modifie suivant le caractère ; chacun l’éprouve et la manifeste à sa manière ; et il faut craindre de juger défavorablement celui en qui elle ne se montre pas sous les formes ordinaires.


XXXVII.


Il y a de profondes douleurs qui font à l’instant sentir la misère et le néant de toutes celles que l’on a éprouvées jusque-là.


XXXVIII.


Les hommes commencent à se douter des douleurs