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PREMIÈRE PARTIE.

l’on prend pour le fruit de la réflexion et de la sagesse, n’est que la première déchéance de l’esprit et de la force de l’âme ; car la nature a voulu que l’homme se révoltât contre ce qui le blesse.


VI.


Avec de l’esprit, de l’éducation, un sens droit et des mœurs douces, on doit avoir des qualités ; mais pour avoir des vertus il faut une âme forte et un grand caractère.


VII.


Il y a des caractères naturellement élevés qui comprennent toujours la position dans laquelle ils se trouvent, sous un point de vue grand et honorable. Qu’un homme de ce caractère soit dans une condition privée ou publique, il n’est à ses propres yeux ni plus ni moins, ni même aux yeux de personne ; il a sa grandeur en lui, elle lui est naturelle ; il la sent, il la possède, il