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D’UNE FEMME SENSIBLE.



LETTRE XXXI.

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Les heures s’écoulent, la nuit s’approche, et rien ! rien ! pas une ligne, pas un mot, pas un de ces simples égards que l’indifférence même ne refuserait pas au cœur malheureux et souffrant !… Adieu donc !

Adieu, ingrat ; adieu, parjure ; adieu, lâche et indigne amant ! Tu t’es fait un jeu cruel de tout ce qu’il y a de plus sacré dans l’univers, de la foi des promesses, de l’honneur d’une femme, des transports de l’amour, des épanchements d’une âme pure qui s’élançait vers toi ! mais ne crois pas que ce crime du cœur