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SUR LA RÉVOLUTION FRANÇAISE

par aucun travail, ils ne doivent pas être long-temps admirés chez une nation où le travail et la pensée tiennent le premier rang. Les satellites de Cromwell renversèrent des pouvoirs civils qui n’avoient encore ni force ni dignité ; mais, depuis l’existence de la constitution et de l’esprit public qui en est l’âme, les princes ou les généraux ne feroient naître dans toute la nation qu’un sentiment de pitié pour leur folie, s’ils rêvoient un jour l’asservissement de leur pays.