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SUR LA RÉVOLUTION FRANÇAISE

s’humilioient les uns les autres. C’est en multipliant les rapports politiques entre les divers rangs, en leur donnant les moyens de se servir mutuellement, qu’on peut apaiser dans le cœur la plus horrible des passions, la haine des mortels contre leurs semblables, l’aversion mutuelle des créatures dont les restes doivent tous reposer sous la même terre, et se ranimer en même temps au dernier jour.