Page:De Staël – La Révolution française, Tome I.djvu/328

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

science en politique, et c’est le grand défaut qu’on peut souvent reprocher en France aux individus comme aux assemblées. Les uns pensent aux succès, les autres aux honneurs, plusieurs à l’argent, quelques-uns, et ce sont les meilleurs, au triomphe de leur opinion. Mais où sont ceux qui se demandent avec recueillement quel est leur devoir, sans s’informer du sacrifice quelconque que ce devoir peut exiger d’eux ?