la tête pour le recevoir. Ces deux tableaux sont également infidèles.
« Toujours prêts à vous obéir, sire, parce que vous commandez au nom des lois, notre fidélité est sans bornes comme sans atteinte.
« Sire, nous vous en conjurons au nom de la patrie, au nom de votre bonheur et de votre gloire, renvoyez vos soldats aux postes d’où vos conseillers les ont tirés ; renvoyez cette artillerie destinée à couvrir vos frontières ; renvoyez surtout les troupes étrangères, ces alliés de la nation, que nous payons pour défendre et non pour troubler nos foyers : Votre Majesté n’en a pas besoin. Eh ! pourquoi un monarque adoré de vingt-cinq millions de François feroit-il accourir à grands frais, autour du trône, quelques milliers d’étrangers ? Sire, au milieu de vos enfans, soyez gardé par leur amour. »
Ces paroles sont la dernière lueur de l’attachement que les François devoient à leur roi pour ses vertus personnelles. Quand la force militaire fut essayée, et le fut vainement, le pouvoir et l’amour semblèrent s’éclipser ensemble.
M. Necker continua d’aller tous les jours