pas. Viens ; mais conduis-moi dans la demeure éternelle : je ne puis aller que là. Tu veux partir ? Oh ! mon ami, si je pouvois……
Tu le peux, si tu le veux ; les portes sont ouvertes.
Je n’ose pas sortir ; il n’est plus pour moi d’espérance. Que me sert-il de fuir ? Mes persécuteurs m’attendent. Mendier est si misérable ; et surtout avec une mauvaise conscience ! Il est triste aussi d’errer dans l’étranger ; et d’ailleurs partout ils me saisiront.
Je resterai près de toi.
Vite, vite, sauve ton pauvre enfant. Pars, suis le chemin qui borde le ruisseau ; traverse le sentier qui conduit à la forêt ; à gauche, près de l’écluse, dans l’étang, saisis-le tout de suite : il tendra ses mains vers le ciel ; des convulsions les agitent. Sauve-le ! sauve-le !
Reprends tes sens ; encore un pas, et tu n’as, plus rien à craindre.