Laisse donc dans l’oubli l’irréparable passé ; tu me fais mourir.
Non, il faut que tu restes. Je veux te décrire les tombeaux que tu feras préparer dès demain. Il faut donner la meilleure place à ma mère ; mon frère doit être près d’elle. Moi, tu me mettras un peu plus loin ; mais cependant pas trop loin, et mon enfant à droite sur mon sein : mais personne ne doit reposer à mes côtés. J’aurois voulu que tu fusses près de moi ; mais c’étoit un bonheur doux et pur, il ne m’appartient plus. Je me sens entraînée vers toi, et il me semble que tu me repousses avec violence ; cependant tes regards sont pleins de tendresse et de bonté.
Ah ! si tu me reconnois, viens.
Où donc irois-je ?
Tu seras libre.
La tombe est là dehors. La mort épie mes