cœur qui ne peut trouver de repos que dans la vertu. Un méchant habile se garde bien de pervertir en entier les honnêtes gens qu’il veut gouverner : car son ascendant sur eux se compose des fautes et des remords qui les troublent tour à tour. Faust, aidé par Méphistophélès, séduit cette jeune fille, singulièrement simple d’esprit et d’âme. Elle est pieuse, bien qu’elle soit coupable, et, seule avec Faust, elle lui demande s’il a de la religion. — « Mon enfant, lui dit-il, tu le sais, je t’aime. Je donnerois pour toi mon sang et ma vie ; je ne voudrois troubler la foi de personne. N’est-ce pas là tout ce que tu peux désirer ?
Non, il faut croire.
Le faut-il ?
Ah ! si je pouvois quelque chose sur toi ! tu ne respectes pas assez les saints sacrements.
Je les respecte.
Mais sans en approcher ; depuis long-temps