imitative, mais la musique intérieure de l’âme L’émotion la trouve sans réfléchir, et le talent qui réfléchit en fait de la poésie.
« Le cygne : Ma vie tranquille se passe dans les ondes, elle n’y trace que de légers sillons qui se perdent au loin, et les flots à peine agités répètent comme un miroir pur mon image sans l’altérer.
L’aigle : Les rochers escarpés sont ma demeure, je plane dans les airs au milieu de l’orage ; à la chasse, dans les combats, dans les dangers, je me fie à mon vol audacieux.
Le cygne : L’azur du ciel serein me réjouit, le parfum des plantes m’attire doucement vers le rivage quand au coucher du soleil je balance mes ailes blanches sur les vagues pourprées.
L’aigle : Je triomphe dans la tempête quand elle déracine les chênes des forêts, et je demande au tonnerre si c’est avec plaisir qu’il anéantit.
Le cygne : Invité par le regard d’Apollon,