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part internes  ; Mgr Flaget, avant sa mort, l’avait placé sous la direction de la Compagnie de Jésus. Bardstown est comme le centre d’un cercle de maisons religieuses qui se trouvent aux environs. D’un côté sont les Dominicains, au couvent de Sainte-Rose, près de la ville de Springfield  ; de l’autre, les Trappistes, établis depuis quelques années près de New-Haven. Il y a plusieurs établissements de Lorettines et de Sœurs de Charité.

La ville forme à peu près le milieu du district, où se trouvent réunis presque tout ce qu’il y a de catholiques dans le diocèse de Louisville. Ils sont au nombre d’environ 70, 000.[1]

C’est aussi dans ces environs qu’au commencement de ce siècle le très-révérend M. Nerinckx, Belge,[2] s’illustra par ses travaux apostoliques et laissa parmi le peuple l’impression de son zèle et de ses vertus. Il fonda, en 1812, la congrégation de religieuses connues ici sous le nom de Sœurs de Lorette ou Lorettines. Cette société fervente est le plus beau monument de sa charité et de son ardeur pour le service de Dieu. Elle est répandue dans différentes parties des États du

  1. La population catholique du diocèse de Louisville est, aujourd’hui, de 100, 000 âmes. (Notes de la présente édition.)
  2. Dans les Voyages aux montagnes Rocheuses, publié en 1873 (Bruxelles, Victor Devaux et Cie, 26, rue Saint-Jean), nous avons donné une notice biographique de ce digne prêtre. (Note de la présente édition.)